Né le 6 août 1920, Hubert Germain est le fils d’un
membre du cabinet de Pétain alors ministre de la
guerre.
A 20 ans, alors qu’il prépare le concours pour
entrer dans une Ecole militaire, il refuse de servir le
régime de Vichy et cherche les moyens de continuer
la lutte contre l’occupant nazi.
Il rejoint le général de Gaulle dès l’été 1940, à Londres,
lorsque le chef de la Résistance lance son appel du 18 juin. Il gravit rapidement les
échelons militaires et combat notamment lors de la bataille de Bir-Hakeim en 1942 et
du débarquement en Provence en août 1944.
Démobilisé, Hubert Germain occupe plusieurs fonctions en politique : maire, député
puis ministre sous la présidence de Georges Pompidou (1969-1974).
Hubert Germain est décédé le 12 octobre 2021 à l’âge de 101 ans et a été inhumé au
Mont Valérien à Suresnes le 11 novembre de la même année.
Hubert Germain, compagnon de la Libération
Hubert Germain était le dernier des compagnons de la Libération et c’est à ce titre qu’il
a été inhumé au Mémorial de la France combattante, érigé au Mont-Valérien à
Suresnes.
Un compagnon de la Libération est un membre de l’ordre de la Libération, créé en 1940
par le général de Gaulle pour « récompenser les personnes ou les collectivités militaires
et civiles qui se seront signalées dans l’œuvre de libération de la France et de son
Empire ». 1 061 croix de compagnons ont ainsi été accordées.
Hubert Germain à Suresnes
Le 11 novembre 2021 une cérémonie d’inhumation a
eu lieu à l’Arc de Triomphe puis au Mémorial du Mont
Valérien à Suresnes, principal lieu d’exécution de
résistants et d’otages durant la Seconde guerre
mondiale.
C’est dans la crypte de cette nécropole qu’Hubert
Germain repose, selon la volonté du général de Gaulle.
En 1960, en inaugurant ce mémorial, Charles de Gaulle
avait en effet indiqué qu’il souhaitait que le caveau n°
9 de la crypte soit réservé au dernier des membres de l’Ordre de la Libération. Les
autres caveaux de cette crypte sont occupés par les dépouilles de seize personnes
symbolisant la France au combat de 1939 à 1945 : il s’agit de onze militaires (dont
deux tirailleurs d’Afrique du Nord, deux tirailleurs d’Afrique noire et trois membres des
Forces françaises libres) et de cinq résistants.
En étant le premier collège à prendre le nom d’Hubert Germain, notre
établissement rend hommage non seulement à un destin exceptionnel mais à
travers lui à toutes celles et tous ceux qui se sont engagé dans la Résistance
Vous pouvez écouter l’émission spéciale Hubert GERMAIN de notre WEB radio :
https://radioeducation.saooti.org/m...

Hubert Germain
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