Jardins ouvriers

par Jean-Michel Guilhaumon

Dès le début de la Première Guerre mondiale, se pose la question de la production alimentaire et du ravitaillement de la population civile et militaire. Il faut nourrir plusieurs millions d’hommes appelés sous les drapeaux qui de producteurs sont devenus consommateurs.
En 1916, sous l’impulsion du ministre de l’agriculture, les surfaces des jardins ouvriers sont augmentées ; autour de Paris, les terrains des anciennes fortifications sont transformés en jardins ouvriers. A Saint Denis et à Rueil Malmaison se sont les zouaves qui les cultivent.
A la fin de 1918, ces surfaces cultivées ont permis un appoint des plus utiles au ravitaillement du pays !